[Vitrine du Cameroun] – Ce matin, 12 juin 2024, les habitants du quartier Bilone d’Ebolowa, dans le sud du Cameroun, ont été sous le choc après la découverte du corps sans vie d’une jeune fille dans un buisson non loin de l’école publique du quartier.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le corps en putréfaction a été découvert par les riverains dans la nuit d’hier mardi 11 juin 2024. Ils ont immédiatement alerté les forces demaintien de l’ordre, qui se sont rapidement rendues sur les lieux.
« C’est une scène effroyable à laquelle nous avons dû faire face. Le corps était dissimulé dans un épais buisson sous un arbre et se trouvait dans un état de décomposition avancé, rendant son identification très difficile », a déclaré un témoin rencontré sur les lieux.
Les quelques éléments de force de maintien de l’ordre sur les lieux n’ont pour l’instant aucune piste solide sur l’identité de la victime ou les circonstances de son décès. Ils ont toutefois précisé que visiblement, le corps présentait l’absence de parties génitales, preuve qu’il ne s’agit pas d’un acte impulsif mais d’un crime premedité.
Dans l’attente de tests adéquats dans les plus brefs délais afin de déterminer les causes exactes du décès et d’éventuellement identifier la jeune fille, les riverains implorent que tous les moyens soient déployés pour faire toute la lumière sur cette affaire.
« C’est un événement tragique qui nous touche tous. Nous devons rester unis et collaborer avec la police pour identifier la victime et retrouver le ou les responsables », a déclaré une mère abattue face à l’horreur du spectacle.
Un cas de plus qui vient grossir les stattistiques de ces « filles sans nom » qui chaque année perdent la vie dans des conditions tragiques sans jamais être pleinement identifiées et à qui les familles n’ont pu donner des honneurs, un enterrement et des funérailles dignes.
Pour cet énième cas, la conscience en appelle une fois de plus à la population pour signaler toute information pouvant aider l’enquête.
Journaliste indépendant. Auparavant, j’ai exercé mon métier dans plusieurs journaux en ligne au Cameroun, avant de rejoindre la rédaction de Vitrine du Cameroun comme correspondant dans la région du Sud.