
[Vitrine du Cameroun] – Accusé de faux, usage de faux en écriture publique et usurpation de titre et d’identité, il médite actuellement son sort à la prison centrale de Gros-Bouquet, à Libreville.
Les éléments de la Brigade spéciale de la police judiciaire (BSPJ) du tribunal de Libreville ont procédé en date du 31 août 2025, à l’arrestation d’un ressortissant camerounais se faisant passer pour un clerc d’huissier.
« Une perquisition diligentée à son domicile par les Officiers de police judiciaire (OPJ) a permis à ces derniers de découvrir le cachet contrefait de Me Giver Mouele Pongui. Lequel sceau de la République gabonaise permettait au Camerounais la réalisation illégale d’actes de justice, assignations, sommations et autres procédures dont certains montants étaient supérieurs à 50 millions de francs. Autant d’éléments à charge à l’origine des aveux faits par Roger Ayang Ndong aux fins limiers à la faveur de son audition au poste », relate le journal L’Union.
Bien plus, l’on apprend de notre confrère que le faux clerc d’huissier, le nommé Roger Ayang Ndongcollaborait avec un avocat au barreau du Gabon qui, lui, exerçait dans le cabinet de Me Giver Mouele Pongui.
« Les Officiers de police judiciaire n’ont malheureusement pas pu mettre la main sur le réseau de fabrication du faux cachet. Roger Ayong Ndong, qui est resté muet comme une carpe à ce sujet, médite présentement sur son sort à la prison centrale de Libreville, en attendant la tenue de son procès. Lequel est prévu le 10 septembre prochain », relate le journal.








