L’ambassadeur condamne lesdits propos et ajoute en ce qui concerne les insinuations d’une institution clientéliste et tribaliste que «L’ambassade a toujours obéi aux sacro saints principes d’une administration républicaine, soucieuse des impératifs de l’intérêt général et de l’accompagnement des Camerounaises et des camerounais vivant dans l’hexagone, sans aucune distinction d’origine, de religion ni de genre dans l’exercice harmonieux et dynamique de leurs multiples activités dans le respect des lois et règlements du pays d’accueil.»
Alors qu’on se serait attendu à des démarches pointues de l’ambassadeur qui permettraient de retrouver la nommée Marcelle Ngo Anton qui selon le communiqué a à la fois usurpé le titre d’employée de cette institution mais plus grave, elle a stigmatisé une communauté qui constitue approximativement 70% de la diaspora camerounaise. Plusieurs internautes pensent d’ailleurs qu’il s’agirait d’un nom d’emprunt de madame ARMELLE AGNÈS NDONGO qui serait effectivement employée de cette institution.
À la fin du communiqué, l’ambassadeur rappelle que la mission diplomatique du Cameroun en France est en conformité avec les très hautes instructions du Chef de l’État Paul Biya qui a déployé une mission de réconciliation et de rassemblement avec pour base «Ni Patriote, Ni Bas, Ni Nordiste, Ni Beti, Ni Anglophone, Ni Francophone, toutes et tous camerounaises et camerounais d’abord» un slogan sans «Ni Bamilékés» qui pourrait conforter l’idée de ceux qui ont souvent parlé du tribalisme d’Etat au Cameroun. Une omission ? Notons que selon la CIA, la communauté Bamilékés constitue environ 22% de la population camerounaise .
Grâce à des professionnels issus du monde des médias, des affaires et de la politique, mus par la volonté de fournir une information vraie, crédible et exploitable pour la valorisation de la destination Cameroun, Vitrine du Cameroun est devenu une plateforme de référence au Cameroun. Contacts : vitrineducameroun@gmail.com. – WhatsApp : +86 16695017248 ou +237 674 014 142