
[Vitrine du Cameroun] – Le pays dispose de 60 jours pour « améliorer ses procédures de sécurité et de vérification des voyageurs », à défaut de se voir sanctionner.
Les ressortissants camerounais pourraient bientôt être confrontés à de nouvelles restrictions de voyage imposées par l’administration Trump. Dans un climat de sécurité de plus en plus strict, les États-Unis donnent 60 jours au Cameroun et à d’autres pays africains pour améliorer leurs procédures de vérification des voyageurs.
Le New York Times a révélé que 43 pays, dont 22 sont africains, ont été classés en trois catégories basées sur le niveau de sécurité : rouge, orange et jaune. Les pays sur la liste rouge, comme la Libye, la Somalie et le Soudan, seront complètement interdits d’entrée aux États-Unis, tandis que ceux sur la liste orange, tels que l’Érythrée et le Soudan du Sud, feront face à des exigences strictes pour obtenir des visas.
Le Cameroun fait partie des pays listés qui doivent urgemment améliorer leurs systèmes de sécurité pour éviter d’être classé parmi ceux avec des restrictions sévères. Si des progrès ne sont pas réalisés dans les 60 jours impartis, le pays pourrait se voir déplacer vers une catégorie plus restrictive. Cette situation met en évidence l’importance d’une coopération internationale pour renforcer les procédures de sécurité, ce qui pourrait permettre de maintenir la liberté de circulation pour ses citoyens.
- Angola
- Bénin
- Burkina Faso
- Cameroun
- Cap-Vert
- Tchad
- République du Congo
- République Démocratique du Congo
- Guinée équatoriale
- Gambie
- Liberia
- Malawi
- Mali
- Mauritanie
- São Tomé-et-Principe
- Zimbabwe
Si ces restrictions sont mises en place, elles pourraient affecter les étudiants, les entreprises, les touristes et même les familles de la diaspora africaine vivant aux États-Unis. Le dommage est également diplomatique, car plusieurs pays pourraient voir cette décision comme une sanction injuste.

Journaliste, correspondant de Vitrine du Cameroun en France.