
[Vitrine du Cameroun] – Le candidat du Social Democratic Front (SDF) à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, Hon. Joshua N. Osih, a vigoureusement dénoncé un scrutin entaché de fraudes, d’irrégularités et de privation de droits, tout en reconnaissant sa défaite personnelle, mais non la légitimité du processus électoral.
Dans une déclaration publiée peu après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, qui a déclaré Paul Biya vainqueur, Osih a affirmé qu’il acceptait que « la volonté des électeurs n’ait pas favorisé [sa] candidature », mais a souligné que les résultats « portent la forte odeur de la privation de droits et de la fraude ». Il a regretté que seulement huit pour cent des Camerounais aient effectivement décidé du sort du pays — un signe, selon lui, que « le centre ne tient plus ».
Joshua Osih a accusé le régime en place de pérenniser l’autocratie plutôt que la démocratie, estimant que cette élection n’est pas un triomphe, mais “un appel à l’action” pour que les citoyens se mobilisent, s’organisent et reconstruisent les fondations morales et politiques du Cameroun.
Il a dénoncé les arrestations et violences survenues après la proclamation des résultats, exigeant la libération immédiate de toutes les personnes enlevées ou détenues dans le cadre de la crise post-électorale. Il a également appelé à la mise en œuvre de mesures urgentes d’apaisement, au lancement d’une réforme électorale large, inclusive et consensuelle, ainsi qu’à la fin immédiate du conflit armé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« Ces mesures ne sont pas des faveurs », a-t-il déclaré, « mais des impératifs moraux et politiques pour la stabilité et l’unité nationale ». Joshua Osih a conclu en réaffirmant l’engagement du SDF envers la vérité et la démocratie, avertissant que « lorsqu’une nation laisse la croyance aveugler la vérité, elle perd son chemin », tout en lançant un appel à la résilience : « Le Cameroun survivra — et il doit prévaloir ».






