
Charly Kengne
[Tribune] – La domination de l’Afrique ne repose pas uniquement sur des interventions militaires ou des coups d’État visibles. Elle s’appuie sur des stratégies profondes et subtiles, ancrées dans les élites et diffusées à travers la société. Parmi les principaux mécanismes, on retrouve :
I- L’INFILTRATION DES ÉLITES À TRAVERS LA FRANC-MAÇONNERIE ET LES CERCLES D’INFLUENCE
La franc-maçonnerie et d’autres sociétés secrètes jouent un rôle crucial dans la mise sous tutelle des dirigeants africains. Contrairement à l’image d’un simple réseau philosophique, ces loges agissent comme des structures de sélection et de contrôle des élites.
– Recrutement ciblé : Les futurs cadres et dirigeants africains sont repérés dès leurs études ou au début de leur carrière et intégrés progressivement dans ces cercles.
– Rituels et compromission : Les initiations ne sont pas anodines. Elles impliquent souvent des pratiques qui marquent psychologiquement l’individu (soumission, humiliation, rituels obscurs). Une fois impliqué, le dirigeant devient prisonnier d’un réseau où la loyauté au groupe prime sur l’intérêt national.
– Contrôle par la dette morale et matérielle : Une fois au pouvoir, ces dirigeants doivent rendre des comptes à leurs « frères » de la loge, qui leur dictent leurs décisions économiques et politiques.
II- LA SEXUALISATION DES ÉLITES COMME OUTIL DE DOMINATION
L’une des formes les plus insidieuses de soumission passe par la compromission sexuelle, un outil de domination historique utilisé dans les cercles de pouvoir.
– L’usage de pratiques dégradantes : Certains cercles d’élites imposent des pratiques qui brisent toute forme de virilité et de souveraineté mentale. L’humiliation par des relations imposées, notamment anales, crée une soumission psychologique durable.
– La menace de divulgation : Une fois compromis, ces dirigeants deviennent manipulables à volonté. La peur d’un scandale ou d’une humiliation publique les empêche d’agir en toute indépendance.
– La normalisation dans la société : À travers les médias et la culture populaire, ces pratiques sont banalisées et promues pour effacer le caractère honteux de ces actes et préparer les générations futures à accepter cette soumission.
III- L’UTILISATION DE LA PEUR COMME ARME DE CONTRÔLE POLITIQUE
– Assassinats ciblés et leçons pour les autres : Tout dirigeant tentant de s’affranchir du système est éliminé, soit par des accidents suspects, soit par des « révolutions » orchestrées. L’élimination de leaders comme Sankara, Kadhafi, Lumumba envoie un message clair : la rébellion contre le système mène à la mort.
– Le chantage économique : Les États africains sont maintenus dans une dépendance financière qui les empêche de prendre des décisions souveraines. Dès qu’un pays tente de s’émanciper, il subit des sanctions économiques, des dévaluations ou des blocages de fonds à l’étranger.
– L’usage des soulèvements populaires contrôlés : Quand un dirigeant ne suit plus la ligne imposée, des mouvements populaires, souvent financés de l’étranger, sont organisés pour le renverser et installer une nouvelle marionnette.
IV- LA DÉCONSTRUCTION DE LA SOCIÉTÉ AFRICAINE
Les méthodes de destruction ne ciblent pas uniquement les élites, mais aussi l’ensemble de la population, notamment la jeunesse, afin de l’empêcher de se structurer et de reprendre le pouvoir.
A- L’ ATTAQUE CONTRE LES VALEURS TRADITIONNELLES
– Dénigrement des cultures africaines : Tout ce qui relève du patrimoine culturel africain est dévalorisé et remplacé par des modèles extérieurs. Les langues locales disparaissent au profit du français ou de l’anglais, et les modes de gouvernance traditionnels sont ridiculisés.
– L’influence des médias et des ONG : De nombreuses ONG et médias internationaux diffusent des idéologies qui poussent à l’aliénation culturelle, incitant la jeunesse africaine à rejeter ses racines.
B- LA CORRUPTION DE LA JEUNESSE À TRAVERS L’ÉDUCATION ET LE DIVERTISSEMENT
– Un système éducatif qui fabrique des esclaves modernes : L’école africaine ne forme pas des citoyens autonomes, mais des exécutants dépendants du système occidental. L’histoire africaine est falsifiée, les modèles inspirants sont oubliés, et la pensée critique est étouffée.
– La glorification de la décadence : Musique, films, réseaux sociaux : tout est conçu pour détourner la jeunesse africaine des vrais enjeux. La réussite est réduite à la consommation et à la débauche, empêchant ainsi toute prise de conscience politique.
C- LA DESTRUCTION DE LA STRUCTURE FAMILIALE
– Promouvoir la division homme-femme : L’homme africain est présenté comme un oppresseur et la femme africaine est encouragée à se rebeller contre lui au lieu de bâtir une unité familiale solide.
– L’institutionnalisation de l’homosexualité et du féminisme radical : Ces courants sont massivement financés pour déséquilibrer la société et détourner l’attention des vrais enjeux politiques et économiques.
QUE FAIRE ?
Face à cette invasion subtile et pernicieuse, la jeunesse africaine doit :
1. Prendre conscience des chaînes invisibles : Identifier ces mécanismes de domination et les exposer sans tabou.
2. Réhabiliter les valeurs traditionnelles : Redonner à la culture africaine sa place centrale, notamment en matière de gouvernance et d’éducation.
3. Créer des réseaux autonomes : Développer des circuits économiques, éducatifs et médiatiques indépendants du contrôle occidental.
4. S’engager dans une lutte politique et idéologique : Ne pas se contenter d’une contestation passive mais agir pour renverser les élites compromises et instaurer une souveraineté réelle.
5. Protéger les futures générations : Éviter que les jeunes soient aspirés par ce système en construisant des modèles alternatifs et inspirants.
Seule une révolution consciente et structurée permettra à l’Afrique de briser ces chaînes et de retrouver son indépendance véritable.
La Camwater confie le projet d’alimentation en eau potable de 13 villes secondaires à l’allemand Biwater
Le troisième avenant au contrat commercial signé
Le Projet d’alimentation en eau potable (AEP), au profit de 13 villes secondaires du Cameroun est sur la trajectoire de la relance par le gouvernement camerounais. Hier lundi, 27 Janvier 2025 à l’Hôtel Hilton de Yaoundé, la CAMWATER représentée par son directeur général, Dr Blaise Moussa et son partenaire BIWATER, Sir Adrian E. White, directeur exécutif ont signé le troisième avenant au contrat commercial après celui du 18 décembre 2015 en vue de la matérialisation de cet important projet qui vise à accroître l’offre en eau potable et qui va impacter plus de 500 milles personnes à travers les localités bénéficiaires. Cérise sur le gâteau, grâce à ce projet, le partenaire technique BIWATER, fournira à la CAMWATER, 250 000 kits de branchements complets comprenant entre 230 000 et 250 000 compteurs.
Les réseaux d’alimentation en eau potable desdites villes seront étendus autant que possible vers les ménages.
En effet, fruit de la coopération entre la Camwater et la Grande Bretagne sous les auspices du gouvernement camerounais, le Projet d’alimentation en eau potable de 13 centres qui a pour partenaire technique, la société BIWATER est financé par CITI BANK/UK Export Finance. Il vise l’amélioration des conditions de vie des populations des villes d’Ayos, Bokito, Dibang, Dizangue, Eséka, Betare-Oya, Minta, Bongongo, Matomb, Mbang, Mundemba, Ngambé-Tikar et Bertoua.
Il est bon de noter que le partenaire technique BIWATER fournit des solutions d’eau et des eaux usées à grande échelle à des clients du monde entier. Depuis sa création en 1968, BIWATER a été reconnue pour ses approches innovantes visant à surmonter les défis mondiaux liés à l’eau les plus pressants. L’entreprise est spécialisée dans le financement, le conseil, l’ingénierie des procédés, la conception, la construction, l’exploitation, l’entretien et la possession d’installations hydrauliques – dans des environnements ruraux et urbains. En Afrique, BIWATER, à travers son Groupe et ses sociétés acquises, s’implique dans plus de 300 projets d’infrastructures hydrauliques et de construction sur le continent. Enfin, BIWATER apporte par son expertise, des avantages aux solutions d’infrastructure de l’eau et du financement de projets aux pays de toute l’Afrique, gagnant ainsi un bilan sans précédent.

Je suis Stratège et Analyste diplômé de la Be-Great University College of Homeland Security and Défense. Spécialiste des questions de Sécurité et Défense et certifié Security/Safety Manager par l’ ISC ( Independent Security Council) organisation Internationale des experts et professionnels de sécurité/Défense.