[Vitrine du Cameroun] – Dans un communiqué publié dans son site internet, la Confédération Africaine de Football (CAF) déclare avoir reçu et pris en compte des demandes d’examen et d’enquête émanant de certains acteurs du football à l’encontre du Samuel Eto’o Fils. L’Union camerounaise des Clubs Amateurs de Football (UCCAF) exprime de sérieuses réserves tant sur la forme que sur le fond de ce document.
« Sur la forme, la CAF informe l’opinion publique sous la forme d’un communiqué, et ce sans avoir préalablement notifié son membre mis en cause par des tiers, qui de toute évidence ne sont pas membres de la CAF. Sur le fond, la CAF annonce in fine que des enquêtes sont en cours, sur la base des insinuations des tiers contre son membre, ce qui remet en cause les dispositions des statuts de la CAF qui recommandent aux membres de diriger leurs affaires en toute indépendance et de veiller à ce qu’il n’y ait aucune immixtion ou ingérence de quelque nature que ce soit de la part d’un tiers (Article 7.1.g). Or en prenant en compte des allégations des tiers sur la gestion de la FECAFOOT, et en les jugeant « sérieuses », la CAF remet en cause cette importante disposition », peut-on lire dans le document.
Selon le l’UCCAF, la CAF, en tant qu’instance faitière du football africain, a le devoir de protéger ses membres par-dessus tout, et non de les fragiliser comme tel est le cas avec monsieur Samuel Eto’o Fils et son Comité Exécutif. Or le communiqué cite le nom de Samuel Eto’o sans nommer les plaignants qui sont ainsi protégés.
Par ailleurs, « en qualifiant les accusations de sérieuses, la CAF donne un point de vue partisan, voire une orientation à ces investigations, sans avoir contradictoirement écouté la version de son membre face aux allégations de ces tiers, qui ont du reste sciemment ignoré les organes juridictionnels internes de la FECAFOOT pour saisir directement la CAF, ce qui constitue une violation des procédures internes », lit-on.
« L’UCCAF suivra avec une attention toute particulière le dénouement de cette regrettable situation, qui soit dit en passant peut constituer une véritable menace à l’ordre public au Cameroun, en même temps qu’elle renouvelle son soutien à monsieur Samuel ETO’O Fils et à son Comité Exécutif », indique-t-on.
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