Militants du PCRN
[Vitrine du Cameroun] – Les représentants du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) dans les bureaux de vote sont la cible de plusieurs exactions orchestrées soit par les présidents de bureau de vote (représentants ELECAM), soit par les autorités administratives.
Le prétexte évoqué est que le mandat dont il sont porteur n’est pas authentique du fait qu’il soit en forme imprimée. Pourtant, la Loi parle de mandat et n’en exige aucune forme, et en plus, les Présidents de bureaux de vote ne sont pas juges de la qualité de nos mandats.
Dans l’Extrême-Nord
A l’École publique de Hile Alifa B, dans le département du Logone-et-Chari, à proximité de la frontière avec le Nigeria, le Maire de la localité a selon nos informations, asséné des coups de poing et écrasé le téléphone du représentant du PCRN, qui a voulu s’opposer à la fraude.
Dans la région de l’Ouest
Le sous-préfet de Sanctchou dans le département de la Menoua, se pose en juge de la conformité des mandats, en demandant aux mandataires du parti de Cabral Libii de libérer les bureaux de vote, évoquant le prétexte de non-authenticité du mandat. Une position qui ne fait pas partie de ses missions. « C’est avec Elecam que les partis politiques discutent de telles questions », soutient le président National, Cabral Libii, candidat à la présidentielle.
La cheffe d’antenne d’Elecam de Ngoulmakong ne veut pas du PCRN
Elle a mis à la porte, le représentant du parti de Cabral Libii, prétendant que leurs mandats sont illégaux. « J’ai demandé à mes camarades de retourner occuper leurs bureaux », nous fait savoir Anne Feconde Noah, porte-parole de Cabral Libii. « La loi électorale prévoit que les représentants aient des mandats ! Elle n’en précise pas la forme, elle ne dit pas s’ils sont imprimés ou pas. Dans ces conditions-là, seul le signataire qui est le président National Cabral LIBII peut confirmer ou infirmer l’authenticité d’un mandat », a-t-elle ajouté.
Le répresentant du PCRN à Ayos porté disparu
Selon les information de Cabral Libii, le représentant du PCRN d’Ayos est porté disparu depuis hier. Il y a quelques semaines il a été placé en détention pendant plusieurs jours à la gendarmerie sans aucun motif. « Après libération il a été sommé par des pontes locales de quitter le PCRN et de considérer sa détention illégale comme un avertissement», indique l’homme politique.
Alerte à Edéa 1er
À l’école publique de Bengue 1, Collince BATECK a été violemment agressé par un représentant d’Elections Cameroon (ELECAM) parce qu’il s’oppose à ce qu’on vote sans CNI.
« Inadmissible ! Le prétexte trouvé par certains présidents bureaux de de vote pour expulser les représentants du PCRN des bureaux de vote, c’est la remise en cause des mandats individuels signés par moi-même au profit de représentants dont pourtant, les noms ont été déposés à ELECAM 6 jours avant le scrutin conformément au code électoral », a réagi Cabral Libii.
Les bulletins de vote absents
Dans les bureaux de vote de Shell New Bell à Douala, les bulletins du Pcrn n’y étaient pas présents. Le parti demande l’annulation de l’élection dans cette circonscription. Il en est de même pour certains bureaux au quartier Bonamoussadi.
Nous mettons réulièrement cet article à jour selon les informations qui nous parviennent du terrain.









