
Estelle Johnson
[Vitrine du Cameroun] – Estelle Johnson prend sa retraite internationale. Il a annoncé récemment la fin de sa carrière de footballeuse à l’âge de 36 ans. Après près de dix années de football de haut niveau, elle décide de raccrocher les crampons. Née le 21 juillet 1988 à Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord camerounais, Estelle était une figure emblématique du sport féminin.
Les débuts avec l’équipe nationale
Sa carrière internationale a réellement démarré en mai 2019, sous la direction d’Alain Djeumfa, alors nouveau sélectionneur. Estelle a été contactée en 2018 par Joseph Ndoko, l’entraîneur de l’équipe féminine, mais c’est durant la Coupe du Monde Féminine de 2019 qu’elle a véritablement fait ses preuves. En compagnie de ses coéquipières, telles que Aboudi Onguené et Nchout Njoya Ajara, elle a aidé le Cameroun jusqu’aux huitièmes de finale, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière.
Une nouvelle phase de vie
Avec une double nationalité américano-camerounaise, Estelle a décidé de représenter le pays de son père, sa mère étant d’origine malienne. Maintenant qu’elle met un terme à sa carrière de footballeuse, Estelle Johnson envisage de se concentrer sur de nouvelles activités en dehors du football. Sa décision souligne l’importance de l’évolution personnelle et professionnelle, et elle laisse derrière elle un héritage dont le Cameroun se souviendra. Les fans et les observateurs du football souhaitent à Estelle une belle réussite dans ses futurs projets.
Le message d’Estelle Laura Johnson
« Mon peuple camerounais,
En entrant sur le terrain en 2019, en France, j’ai eu l’impression de revenir à la maison. Vous m’avez accueillie à bras ouverts, et à partir de ce moment, chaque acclamation, chaque drapeau agité, chaque message de soutien est devenu une partie de mon âme. Porter le maillot de la Lionne indomptable ne signifiait pas seulement jouer au football ; c’était partager un morceau de mon cœur avec vous. J’espère que vous l’avez vu. À mes sœurs de l’équipe, aux entraîneurs qui ont cru en moi, et à tous les Camerounais qui ont rugi de fierté, je vous remercie. Vous ne m’avez pas seulement permis de représenter notre pays, vous m’avez donné l’impression que j’étais faite pour défendre nos couleurs – vert, rouge et jaune. »

Journaliste, correspondant de Vitrine du Cameroun en France.